Alors que ces jours derniers j'entends de plus en plus de clientes demander des fraises sur le marché, je ne peux pas, mais vraiment pas, me résoudre à en acheter.

C'est la même chose d'ailleurs pour les tomates et sans être une "terroiriste" ('jadore ce néologisme trouvé dans un magazine cette semaine), je ne peux que vous conseiller de faire la même chose.

A côté des fraises espagnoles, il y a même des gariguettes françaises qui sont aussi dodues ou presque que le soeurs ibériques. les françaises coûtent quatre fois plus cher, je ne suis pas certaine que ce soit raisonnable ni gustativement parlant, ni pour mon porte-monnaie.

La petite (qui mesure bien deux têtes de plus que moi) agricutrice bio n'a plus grand chose sur son étal, mais, bien que mes marchandes laotiennes n'aient pas encore réapparu , le producteur de légumes qui travaille en agriculture raisonnée est déjà là depuis samedi.

Habituellement, il ne revient que début avril, alors j'ai eu l'agréable surprise de le retrouver avec un peu d'avance samedi dernier.

Parmi les céleris, panais, carottes et petites salades, sa production d'asperges a commencé, je ne vais donc pas tarder à vous en proposer d'autres que celles d'hier.

En attendant, pour me réchauffer en voyant le ciel désespérément gris dimanche, je suis partie me consoler devant mes fourneaux.

MADELEINES AU CITRON CONFIT