Gros raviolis sardes ou sebadas: pecorino, noix, miel et balsamique
Les ravioli(s) chacun le sait, comme un certain nombre d'autres choses ça peut être le pire ou le meilleur.
Le pire, ce sont les ravioli(s) à la viande en boîte à la sauce tomate.
Enfin, je dis ça alors que je n'ai pas du en manger depuis tellement longtemps que je ne sais même plus quand c'était. En tout cas, je serai étonnée que ça ait changé.
Le meilleur, bien sûr, ce sont les ravioli(s) faits à la maison... pâte et farce que vous ne préparez qu'avec de bonnes choses.
Dans mes souvenirs comme ça, il y a des ravioli(s) aux cèpes ou d'autres aux crevettes.
Et puis, il y a ceux au praliné, savourés au restaurant une fois, ils étaient tellement bons qu'il faudrait que j'essaie de les refaire....
Il y en a d'autres, qui viendront bientôt ,et qui feraient une sublime entrée pour mes prochains invités, mais je ne vous en dis pas plus.
Et puis, et puis, les recettes de ravioli(s) étant nombreuses, il y a ceux d'aujourd'hui.
Totalement différents de ceux que je fais d'habitude, ils sont sucrés-salés, totalement inspirés de la cuisine sarde ou on les appelle des sebadas.
Je crois que là-bas, en Sardaigne, c'est THE dessert par excellence, pour nous cela a été fromage et dessert après un repas léger.
Traditionnellement, la pâte des sebadas est légèrement sucrée. Pour ma part, j'ai préféré faire comme ça, avec une pâte plus neutre.
GROS RAVIOLIS AU PECORINO, NOIX, MIEL ET BALSAMIQUE
Facile Préparation: 20 mn Repos de la pâte: 30 mn Cuisson: 5-6 mn
Pour 4 personnes: Pour la pâte: 150 g de farine 1 oeuf + 1 jaune 1 pincée de sel Pour la garniture: 160 g de pecorino râpé 6 c.à soupe de fromage de chèvre frais (Chavignol ou Petit Billy)
huile d'olive pour la friture une vingtaine de cerneaux de noix concassées 6 c.à soupe de miel liquide |
La pâte, à la main de préférence:
Sur le plan de travail, former un puits avec la farine. Mettre l'oeuf entier battu avec le jaune et le sel et du bout des doigts, les incorporer petit à petit à la farine.
Lorsque tout est bien absorbé, pétrir la pâte pendant 10 minutes environ pour qu'elle devienne très élastique.
Former une boule, la couvrir et la laisser en attente à température ambiante 30 minutes environ.
Les ravioli(s):
Au rouleau, abaisser la pâte à 2 mm d'épaisseur.
Mélanger le pecorino râpé au fromage de chèvre frais et, avec le dos d'une cuillère à soupe répartir cet appareil sur 4 des ronds de pâte en laissant environ 1cm de libre tout autour.
Badigeonner le tour libre au pinceau avec de l'eau ou du blanc d'oeuf et poser le rond restant sur chaque ravioli en appuyant bien pour sceller la pâte de façon hermétique.
La cuisson:
A feu pas trop fort, chauffer l'huile d'olive dans une sauteuse assez profonde et les frire quelques minutes (pas plus de 2 à la fois) jusqu'à ce qu'ils soient dorés.
Les débarrasser sur du papier absorbant et cuire les 2 autres.
Pendant la cuisson des ravioli(s), chauffer le miel une minute s'il n'est pas assez liquide et faire éventuellement réduire une minute aussi le vinaigre balsamique.
Dressage:
Servir un ravioli par assiette, l'arroser de miel, parsemer de quelques morceaux de noix et déposer quelques gouttes de balsamique.
Vous me direz que ma recette n'est pas totalement académique... mais j'aime bien ces digressions autour des classiques... qu'ils soient français ou italiens.
Aujourd'hui et demain, je vais briller par mon absence sur l'ordinateur. Encore, me direz-vous? Eh oui, je suis encore sur la route.
Je me dirige vers Clermont-Ferrand où je vais être accueillie avec Tiuscha et Gwen pour recevoir les félicitations du jury qui a sélectionné nos recettes avec la fourme d'Ambert.
Entre le lycée hôtelier, la visite d'une fromagerie et des rencontres en tout genre, nous allons être bien occupées, il y aura plein de choses à vous raconter.