Fregola sarda aux coques, fèves et artichauts

25 Février 2022

Je vous ai plusieurs parlé de la fregola sarda (ou fregula). C'est une petite originaire de Sardaigne comme son nom l'indique.
En forme de petites billes, faite à la semoule de blé dur, elle est toastée et a un goût de noisette très agréable qui s'ajoute à une consistance qui change totalement la vision que vous avez des pâtes.
Pas toujours facile à acheter dans ma région, je renonce parfois à en utiliser car il faudrait la commander à l'avance et je n'y pense pas toujours !

Quoiqu'il en soit, j'ai retrouvé un paquet dans une boîte hermétique bien cachée derrière d'autres boîtes ! À peine était-il entre mes mains que je savais ce que je voulais en faire car, le hasard fait bien les choses, je venais d'acheter de quoi cuisiner un risotto aux coques... il est devenu, pour notre plus grand plaisir, fregola aux coques !

FREGOLA SARDA AUX COQUES, FÈVES ET ARTICHAUTS

Facile
Préparation : 40 mn
Cuisson : 25 mn

Pour 4 personnes :

- 150 g de fregola sarda
- 1 kg de coques + leur bouillon
- 75 cl de bouillon de légumes (maison ou reconstitué)
- 4 c.à soupe de fèves fraîches juste blanchies et "dérobées"
- 4 ou 8 petits artichauts violets italiens (selon la taille)
- 1 échalote
- 1 verre de vin blanc sec
- 20 g de beurre doux
- Sel et poivre du moulin
- QS d'huile d'olive

Les artichauts :

Parer et tourner les petits artichauts (les citronner pour qu'ils ne noircissent pas), les cuire à dans une petite casserole en faisant revenir l'échalote pelée et ciselée puis en ajoutant le vin blanc et la même quantité d'eau. Saler, cuire jusqu'à ce qu'ils soient tendres.
Réserver et garder le bouillon de cuisson si il en reste.

Les coques :

Laver et tremper les coques à l'eau froide pour éliminer le sable.
Les cuire rapidement dans une sauteuse jusqu'à ce qu'elles soient ouvertes.
Les laisser refroidir et réserver l'eau de cuisson rendue.
Pendant la cuisson de la fregola les décoquiller et réserver.

La fregola :

Dans un sautoir, avec 1 cuillerée à soupe d'huile d'olive, faire revenir la fregola en remuant pendant 2 minutes.
Poursuivre la cuisson en versant 1 louche de bouillon (avec celui des coques et des artichauts si il y en a). Rajouter du bouillon petit à petit dès que la 1 ère louche est évaporée.
Ajuster l'assaisonnement en sel et le beurre en petits morceaux en remuant assez vivement.
Hors du feu, incorporer délicatement les coeurs d'artichauts et les coques.
Donner un tour de moulin à poivre.

Finition :

Répartir la préparation dans des assiettes chauffées au préalable, ajouter les fèves pelées dessus (elles se réchaufferont au contact de la fregola) et servir aussitôt, éventuellement avec un filet d'huile d'olive.

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17/03/2022 12:51

Congratulations for this excellent work and for giving us the opportunity to 'hang out' intelligently!

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Lili

17/03/2022 10:44

Mais c'est une super bonne idée ça! Tout me convient. Pour ce qui est des fregola sarda, j'ai trouvé des perles tendres de blé de la marque Tipia-, Elles peuvent convenir sans doute, n'est-ce-pas?

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Mamina

17/03/2022 12:50

Bonjour, ravie que ça vous convienne. Bon, à défaut de vraies fregola (qui a un goût toasté caractéristique, prenez les perles tipiak. Faites-les colorer légérement à la poêle avec un peu d'huile d'olive et cuisez les seulement après mais si possible, gardez-les un tout petit peu fermes ! Bon appétit.

Christine des Suds

27/02/2022 10:12

Il m'a l'air bien bon ce plat. Dans mon livre de cuisine italienne, ou dans un livre typiquement sarde (écrit en sarde...) je ne sais plus, j'ai vu qu'il y avait des recettes les utilisant. Sur le coup, j'avais pensé à une salade de fraise ; mais ensuite, j'ai vu qu'il ne s'agissait pas de recettes de desserts ! Le livre de cuisine sarde est quasiment incompréhensible, pour moi qui ne parle que le florentin. Dommage car il y est beaucoup question de poisson et de viande d'agneau ou de cabri dont je raffole. Quant à l'autre "Cucchiao d'argento", c'est un gros pavé que je viens juste de replacer... après avoir déposé d'innombrables marque-pages pour les recettes à faire cet été quand la famille sera réunie. En tous cas, je prends note de la recette pour faire un risotto et, si par bonheur, je retourne en Italie, d'ici peu, je hanterai tous les rayons "pasta" pour en ramener, au moins un paquet car ce petit goût de noisettes m'intrigue. Toujours impossible de recevoir les newsletters malgré mes mulptiples demandes. Je me suis même inscrite avec l'adresse de mon mari et il ne reçoit rien, lui non plus. Sur ce, j'ai des invités, à "midi", ils arriveront vers 14 H ;-) , à l'heure espagnole, ce qui me convient parfaitement et me permet d'être "plan-plan". Très bonne journée.

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Mamina

28/02/2022 17:43

Pour le florentin, je savais bien que c'était la langue la plus pure vraiment adoptée comme langue nationale au moment où la télévision est rentrée dans les maisons. Hier je voulais aller lire du sarde (au moins essayer) et puis j'ai oublié. J'y vais de ce pas. Bonne fin de journée, je vous dirai...

Christine des Suds

28/02/2022 10:26

Petit coucou ensoleillé (mais frisquet), En fait, le florentin est la langue qui a été choisie lors de l'unification de l'Italie. Heureusement, les italiens continuent à employer leurs dialectes locaux, contrairement à nous, les français, qui avons perdu nos patois, à peu près à la même époque, d'ailleurs... Mon père racontait souvent que, comme son père, avant lui, les enfants de cette époque étaient littéralement bastonnés, à l'école, dès qu'un mot patois leur échappait Mon père disait que son institueur avait un très long bambou qui lui permettait de flageller, de son bureau et jusqu'au fond de la classe, les élèves qui parlait patois. Ils étaient punis, injustement, alors que souvent le patois était la seule langue qu'ils utilisaient, surtout en rase campagne. Cela se passait donc, encore, dans les années 1920, en France. Quelle tristesse ! Dans les années 70, j'ai supplié mes parents de m'apprendre le patois provençal qui n'a rien à voir avec le provençal de Mistral mais mes parents n'ont rien voulu entendre ; je me suis toujours demandé, d'ailleurs, si ce n'était pas pour se préserver un petit univers secret en s'imaginant que si nous ne parlions pas le patois, nous ne le comprendrions pas, ce qui était archi-faux ! ils n'avaient guère de secrets pour nous même s'ils le croyiez... Compredre le patois provençal est, je pense, la raison qui m'a tellement permis de briller, en italien, notre patois en était tellement proche que je n'avais pas à bosser ! et c'est sans doute pour ça aussi que j'ai l'impression d'avoir des racines italiennes, alors qu'il semblerait seulement qu'une de mes arrière-arrière grand-mère se serait appelée Isnard, mon père soupçonnait, fortement, que ce nom avait été francisé... Après ces petits bavardages, je vous souhaite une très bonne journée ! et je file en cuisine, j'ai des invités et il faut que je me secoue les puces. Christine

Mamina

27/02/2022 16:30

Ah, la fregola Sarda. Je pense en rapporter dès que je retourne en Italie. Ma grand venue de Montecatini Terme parlait aussi le florentin et c'est la langue que j'ai apprise ! Il va falloir que je regarde si je comprends le sarde. Je vous tiendrai au courant. Bonne fin de dimanche .

epicurien

25/02/2022 16:09

C'est super une recette avec de la fregola sarde... c'est pas assez connu ni employé. Manque plus qu'un peu de poutargue râpée sur le tout comme là bas ;-)

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Mamina

25/02/2022 19:09

Oui, mais, on n'est pas là-bas et la poutargue ici, c'est inconnu, alors, on fait sans !