Salmorejo : soupe de tomates froide-recette andalouse
Qui ne connaît pas le gaspacho ? Personne, je pense. Cette soupe de tomates espagnole est souvent très agréable, très fraîche, mais elle peut aussi être la pire des choses !
Lorsque je suis allée en Andalousie l'année dernière, j'ai découvert une autre soupe froide à la tomate !
Dans tous les restaurants, aussi bien à Cordoue (où il est né), Séville ou Malaga, mais aussi dans les petits villages, on nous a proposé (imposé ou presque) le salmorejo.
Sous forme de tapas (en petite quantité dans des verres) ou de façon plus traditionnelle (dans des assiettes à soupe), le salmorejo était partout mais, nous ne nous sommes jamais plaints. Je m'étais promis d'en refaire mais, pour ça, il fallait attendre que les tomates soient enfin vraiment bonnes... et ça y est, j'en ai trouvé de délicieuses sur le marché.
La chaleur aidant j'ai même oublié de quelle variété il s'agit. Elles étaient de taille moyenne, mûres et c'était une variété bien charnue pas trop riche en graines. À vous de voir donc !
Maintenant que j'ai fait ce salmorejo à la tomate, je vais me mettre en quête de son ancêtre, le blanco !
SALMOREJO ANDALOU
Facile
Préparation : 15 minutes
Sans cuisson
Pour 4 personnes :
- 4 tomates bien mûres
- Pain blanc rassis (environ 10 cm de baguette)
- 1 c.à soupe de vinaigre de Xérès
- 2 c.à soupe d'huile d'olive
- 1 gousse d'ail
- 4 oeufs de caille ( ou 2 oeufs) durs
- Un peu de jambon cru coupé épais
- Peler les tomates (les épépiner) et les couper en morceaux.
- Enlever la croûte du pain et le mouiller un peu, le détailler en morceaux aussi et mettre les tomates et le pain dans le bol du mixeur.
- Ajouter l'ail émincé et donner quelques impulsions.
- Verser l'huile d'olive et le vinaigre, mixer à nouveau jusqu'à ce que le mélange ait la consistance d'une crème très lisse et épaisse. Saler et mixer encore.
- Réserver au froid et servir avec des dés de jambon cru (espagnol bien sûr) et des oeufs durs coupes en tranches.
Pour faire plus joli, j'ai mis des oeufs de caille mais bon sang, que je suis longue à les écaler !