Mon déjeuner avec Philippe Conticini au Café Pleyel
Il y a des moments qu'on voudrait ne pas voir s'arrêter.
Je mesure ma chance à chaque instant quand, grâce à ma "vie de blogueuse" je peux faire des rencontres et éventuellement avoir la possibilité que ces rencontres ne soient pas sans suite.
Il y a bientôt deux ans, en démo au salon "Cuisinez", j'avais eu le plaisir et le privilège de rencontrer et ,d'échanger quelques mots avec Philippe Conticini.
La rencontre n'avait pas été très longue mais, là, j'avais tout de suite pressenti à quel point l'homme était (au delà de son génie de pâtissier) humain et passionnant.
Il émane de lui une gentillesse, une courtoisie, une finesse et une intelligence qui ne peuvent pas laisser indifférent... enfin, qui moi, ne m'a pas laissée indifférente.
Au fil des mois, j'ai revu Monsieur Conticini quelques fois, et je ne suis jamais revenue sur ma première impression.
Lorsque son attachée de presse, l'adorable Camille ()que je remercie pour les photos, m'a proposé de venir goûter la cuisine salée du chef, j'ai tout de suite accepté avec enthousiasme et c'est comme ça, qu'hier je me suis retrouvée en compagnie de monsieur Mamina pour un déjeuner que je ne suis pas prête d'oublier et sur lequel je reviendrai rapidement.
À la fin du déjeuner (d'inspiration très italienne mais pas que...), le chef, qui sait aussi bien faire passer sa quête du goût dans le salé qu'il sait le faire dans le sucré, est venu à notre table et là nous avons pu parler en toute liberté.
Nous avons discuté et après avoir apprécié les différents plats, j'ai appris encore plus de choses sur l'approche et la recherches des sensations que le chef veut nous faire partager.
Si les gambas (dans un jus d'agrumes vanillé) pratiquement crues ne m'ont pas laissé indifférentes, le bouillon de chataîgnes aurait valu le déplacement à lui tout seul! Mais, pour tout vous dire, si il est un plat que je vais essayer de revisiter très vite à ma façon, c'est un pain perdu salé, une idée "simple" mais pleine de goûts se fondant les uns avec les autres qu'en savourant, une idée tellement évidente, qu'on se demande bien pourquoi on n'y a pas pensé plus tôt!