Mamina, Tous au restaurant et l'Ami Jean (Stéphane Jego)
Il y a quelques semaines, je vous ai parlé plusieurs fois de l'opération TAR mise à place à l'initiative d'Alain Ducasse.
L'idée était "Votre invité est Notre invité".
Lorsque l'agence de com m'a contactée pour être, avec 5 autres blogueuses, l'ambassadrice de cette bonne idée, je n'ai pas hésité un instant, j'ai dit oui.
Ne croyez pas que le fait d'avoir moi-même le droit d'aller dîner chez un chef adhérant au concept m'ait poussé à dire oui, j'aurais accepté même sans, ça, tant j'étais séduite.
J'ai vu sur FB qu'il y avait eu quelques "couacs" au niveau des réservations pour ceux qui ont essayé d'avoir une table.
L'opération a été victime de son succès, le serveur a été débordé et on peut penser que tous les chefs n'ont pas toujours joué le jeu aussi francs du collier qu'ils auraient dû..
Mais, globalement, "Tous au restaurant" a été un vrai succès et j'espère vraiment que de plus en plus de chefs adhéreront au mouvement et dans toutes les régions de France.
Toujours est-il, que le mercredi 21, j'ai pu mettre à profit mon passage à Paris avant mon départ pour le Connemara en allant dîner avec mon cher et tendre.
Je vais vous raconter comment ça s'est passé.
Dès que la liste des restaurants a été connue, monsieur mamina a regardé où nous pourrions aller dîner à Paris (les provinciaux que nous sommes, même si nous ne vivons pas dans une grotte, ne vont pas souvent à Paris). C'était vraiment l'occasion de se faire plaisir.
Le choix, très réfléchi, de mon goûteur maison s'est porté sur l' Ami Jean, le bistrot gastronomique de Stéphane Jego.
Je crains plus que tout les faux bistrots, mais là, les avis donnés sur Internet se rejoignaient presque tous. J'ai donc validé le choix.
Notre table était réservée pour 22 heures.
Le restaurant est niché dans une petite rue du 7ème arrondissement et quartier oblige, nous avons eu du mal à nous garer.
Les rues étaient bondées, le restaurant aussi.. un bistrot ruche!
Tables à touche-touche, pas de nappe, des assiettes blanches très simples mais, le temps qu'un table se libère (quelques minutes, pas plus) en buvant un verre, nous avons pu voir ce qui arrivait devant les dîneurs!
Sans même avoir goûté nous savions que nous allions manger de très bonnes choses.
Stéphane Jego est breton mais a choisi de s'exprimer au travers de la cuisne basque.
Je ne sais pas si un basque retrouverait ses petits dans cette cuisine mais moi, je suis prête à les adopter.
Quelle cuisine, haute en couleurs et en saveurs, le défilé des plats que je n'ai pas photographiés était magnifique.
Piment d'Espelette, ventrèche sont omniprésents. Quand on vous sert une soupe de poisson, l'assiette arrive vide avec seulement de toutes petites "choses" au fond.
On vous verse la soupe dessus et quand vous plongez la cuillère, c'est le bonheur, ça a du goût, ça croustille, c'est parfait.
Suivent une tomate façon bloddy mary et des filets de maquereaux et puis plein d'autres choses dont un onglet de veau (je n'en avais jamais mangé) accompagné d'une escalope de foie gras et d'une tranche de ris de veau, trop bon je vous assure
Et quand vous n'en pouvez plus tellement c'est généreux on vous apporte le dessert: un riz au lait aux noix caramélisées et caramel au beurre salé.
C'est servi comme vous le voyez là: dans un grand bol et on se sert tout seuls, comme des grands!
Le riz est à tomber, le caramel au beurre salé à pleurer... on n'a plus faim pourtant mais on se laisse entraîner à goûter aussi ce qu'on nous apporte en plus.
Conclusion... c'était un choix réussi et je suis ravie que cette initiative nous ait permis de tester cette table.
Le personnel attentif et rapide ajoute au charme du bistrot et pourtant je ne suis pas vraiment séduite par le décor.
Je remercie Stéphane Jego d'avoir aussi bien rempli son "contrat".
Il a servi 5 repas par jour avec l'opération TAR. Pour ma part, je ne peux que vous conseiller d'y aller.
Les menus sont abordables, surtout au déjeuner, la carte des vins est variée et de haut niveau avec des choses abordables comme la Roussette de Dupasquier que nous avions choisie, mais que nous n'avons pas terminée, boire ou conduire, il faut choisir..
Il y avait du monde, je n'ai pas osé aller parler au chef qu'on voit travailler au bout le salle... une autre fois peut-être car j'y retournerai.
Il m'est arrivé, bien que je ne sois pas critique gastronomique (loin s'en faut), d'être plus mitigée sur certains restaurants, en particulier lors de notre dîner à Roanne où je déplorais le manque d'âme... eh bien là, de l'âme, bretonne, basque ou parisienne, je ne sais pas, il y en a.
En un mot en un seul comme on dit sur FB, j'aime.
Je pars encore aujourd'hui, direction le potager d'Alain Passard, je vais essayer de vous rapporter de belles images, vous le valez bien!
Et demain, rappelez-vous que j'attends (et Damien aussi) vos millefeuille en commentaire sur mon blog. Je suis gourmande, j'en veux plein
Toutes les photos ont été prises sur Internet