Les Épicuriales à Liège en sont à leur 11ème édition, cette manifestation gastronomique est une "grande fille" bien rodée qui vous offre sous des tentes l'opportunité de vous restaurer tout au long de la journée dans des espaces de restauration à ciel presque ouvert animés par des chefs divers et variés et les amateurs de viande ou de produits de la mer entre autres y trouvent de quoi satisfaire toutes leurs envies.

Cette année, c'est le Japon qui était à l'honneur et là aussi, les amateurs du pays du soleil levant ont pu s'en donner à coeur joie.

Déambuler au milieu des tentes, s'asseoir, boire, manger assister à des démos de cuisine, je ne vois pas bien comment chacun ne pourrait pas y trouver son bonheur.

On peut même rencontrer un food truck ou déguster le soir (ce qui explique la lumière de la photo!) une belle viande cuisinée à la plancha par Flora Mikula.

Sans mon ami Philou, liégeois amoureux de sa ville, je ne serais sans doute jamais venue aux Épicuriales et sincèrement j'aurais raté quelques très bon moments.

L'amitié bien entendu mais pas que!

Liège est une ville pleine de charme. Les belges (enfin, les liégeois) sont accueillants et souriants. On rencontre des personnages dans la ville quand on se promène et je dois dire que la réunion de très filles (une vingtaine environ) vêtues et coiffées façon manga (je n'ai pas osé faire de photos) était vraiment fascinante.

Mais bon, revenons aux Épicuriales.

Mon ami Stéphane Jego avait encore honoré la manifestation de sa présence et j'ai pu assister à une éblouissante démonstration (dans le murs d'un magasin "Les secrets de chef" où chaque passionné de cuisine trouve son bonheur) de sa part et de celle d'Alexandre Morin du restaurant Nina (rue du Château Paris 14ème) autour du boeuf Waygu.

Entre tartare de boeuf gratté à la cuillère (eh oui!) pour une texture d'une finesse extraordinaire assaisonné avec une sorte de pesto un peu liquide à la roquette japonaise et à l'huile de sésame, dés de banane séchée de Madagascar et bonite de thon ou ce même boeuf cuit en basse température et longuement nourri lors d'un braisage final en sauteuse pour nous offrir un jus presque caramélisé, mon coeur balance encore.

Plus qu'une assiette, les chefs nous expliquent avec passion le pourquoi de leurs associations et la démarche qu'ils ont en face de leurs produits en insistant bien sur la cuisine, la vraie, qui ne se contente pas de ne faire que de l'assemblage!

Parmi tous les autres chefs présents en démo ou dans les différents restaurants, chaque gourmand, gourmet passionné de cuisine trouve son bonheur et doit pouvoir conclure comme ma petite fille l'autre jour après être allée manger au restaurant avec ses parents : "je crois bien que j'aime manger".