Invitée par la (société) Monini à Spoleto en Italie, je ne pouvais pas refuser.

L'Italie et moi, vous le savez, c'est une grande histoire d'amour qui dure et qui n'est pas prête de s'arrêter.

Nous voilà donc parties un beau matin direction Roissy, puis Rome, puis Spoleto en Ombrie.

L'Ombrie est une terre d'oliviers et, dans la belle maison Monini on presse des huiles d'olives de qualité qui restent accessibles.

L'accueil est à la hauteur des italiens : à la fois chaleureux et professionnel.

La famille Monini est totalement impliquée dans son moulin et la production de son huile, malgré cela, elle a quand même trouvé le temps de nous traiter de façon royale.

Au programme, après notre installation dans de jolies chambres au sein même de la maison familiale, visite guidée de Spoleto où j'avais déjà fait un bref passage il y a quelques années.

La visite se passe à la nuit tombante, elle est un peu mouillée mais nous sommes récompensés par un dîner en présence (oserais-je le dire?) des huiles de la maison Monini.

Un délicieux dîner au "Tempio del gusto" où toutes les gourmandises italiennes telles que l'artichaut, la truffe ou le chocolat nous comblent pendant que nous nous laissons aussi charmer par le rosso de Montefalco, un vin d'Arnoldo Capraï (cépage sagrantino).

On "attaque" alors ce qui était l'objet du voyage : la découverte de l'oliveraie. La luie de la veille a cessé, mais, cette année a été une année très difficile. Jamais, depuis la création de la société en Ombrie, la météo n'avait été si mauvaise en juillet et en août. Une vilaine mouche a pondu sur les olives  et les a infesté de vers. Il n'y aura donc pas d'huile d'Ombrie cette année.

La famille a fait venir des olives des Pouilles pourque nous puissions voir le travail dans le moulin.

Nous apprenons tout sur le lavage des olives puis la presse, la séparation de l'eau et de l'huile etc... avant de nous diriger vers une dégustation d'huile à la recherche des saveurs qui font les qualités de ces dernières.

Une bonne huile d'olive doit avoir une certaine amertume, une ardence (piquant) et un fruité. Au delà, le dégustateur pourra retrouver des notes d'amandes ou de sous-bois. personnellement, je suis très attirée par celles qui ont un arrière goût d'artichaut!

Nous passons aussi dans le département de la mise en bouteilles qui précède toute la logistique en vue de l'expédition ainsi que dans le laboratoire où des contrôles de qualité permanents sont effectués en plus de dégustation à l'aveugle dans des verres bleus pour ne pas être influencé par la couleur de l'huile!

Nous déjeunons avec toute la famille, l'oéologue autour d'une bien jolie table, avouons que nous avons beaucoup mangé (et bu pour certaines!) pendants ces 3 jours, un repas concocté par le chef qui nous fera cours le lendemain matin.

Pendant ce cours, nous avons appris à faire une focaccia trop bonne, que je vais refaire rapidement et Stef nous a préparé de délicieux gnocchi avec une sauce aux cèpes que Cricri aurait bien mangé à elle toute seule!

Mais, il est presque le temps de retrouver Rome et l'avion de retour. Nous savons maintenant que nous pouvons trouver l'huile Monini facilement en France.

Nous pouvons donc remercier l’huilier créateur qu’est Zefferino (un personnage charmant au nez infaillible) qui, avec son huile "Classico" comme avec la "Gran fruttato" nous fait découvrir parfaite expression du savoir faire de la maison Monini.