J'avais dit il y a quelques jours que la saison des asperges se terminait, mais bon, j'en ai encore trouvé et surtout, cerise sur le gâteau, j'ai trouvé des mousserons !

Les mousserons, je crois bien que je n'en ai jamais ramassé moi-même une seule fois. Pourtant, j'adore ça mais je ne sais pas où les trouver.

Girolles, cèpes, parfois (rarement) morilles, ça va, je peux le faire mais, les mousserons, jamais ! Si un berrichon me lit aujourd'hui et veut bien me dire où on en trouve autour de chez moi, c'est promis, je ne les cueillerai pas tous !

J'étais tellement contente de ma petite préparation l'autre jour que je l'ai dit sur facebook, sans donner de détails.

Mais, une amie et lectrice, Brigitte, est venue me demander comment j'avais fait... alors, en quelques mots, je lui donné la primeur de la recette ! Je complète donc ici... si vous trouvez des mousserons, n'hésitez surtout pas... à défaut faites avec des petits champignons de Paris (les bruns) mais vous n'aurez pas tout à fait le goût de la forêt en les mangeant ! Ce sera bon, mais plus citadin !

FRICASSÉE DE MOUSSERONS ET D'ASPERGES, SAUCE CRÉMÉE

• Laver les asperges, couper les têtes à quelques centimètres et les cuire 4 minutes à l'eau bouillant salée (elle doivent rester croquantes et bien vertes. Égoutter et réserver.
• Nettoyer les champignons en éliminant le pied terreux et les petites impuretés en les brossant (ne pas les laver). Débarrasser sur un papier absorbant.
• Dans un sautoir, faire fondre le beurre avec l'échalote pelée et ciselée, lorsqu'elle est transparente, ajouter les champignons et cuire en remuant pendant 5 minutes environ, ajouter la crème et la faire réduire un peu. Saler.
• Répartir les champignons dans les assiettes
• Rouler quelques secondes les têtes d'asperges dans la sautoir ayant servi à la cuisson des champignons pour les réchauffer et les ajouter dans l'assiette.
• Poivrer et saler à la fleur de sel si nécessaire.

Servez cette assiette bien chaude, las douceur et la saveur de sous-bois des mousserons fait merveille avec la petite amertume de l'asperge.

Les mousserons, il y en a dans les prés jusqu'en juillet paraît-il, je vais ouvrir l'oeil.