Il a fait si chaud que ma seule consolation pendant que je préparais ce plat collectif a été de penser aux indiens de là-bas quand ils cuisinent.

L'ami qui m'avait donné sa recette vivait à Bombay, il nous l'a préparée un certain nombre de fois avant de me la transcrire sur un morceau de papier.

J'imagine, avec le recul, les échanges que nous aurions pu avoir, lorsqu'il était là-bas, si nous avions eu internet et si le téléphone avait été moins cher !

Il me reste des souvenirs, des photos et quelques unes de ses recettes que je refais régulièrement ! 

Le poulet à l'ail et au citron en fait partie et bien entendu ce curry-là !

Moi qui aime modifier et alléger certaines recettes transmises par ma mère, cette recette là, je ne l'ai jamais modifiée. Je suis fidèle à cette transmission et je pense que vous ne le regretterez pas quand vous l'aurez goûtée.

Je prépare souvent ma pâte d curry moi-même mais pour plus de simplicité, je vous propose d'utiliser une bon curry de Madras ou pour un résultat un peu plus piquant de le remplace par du Kari Gosse  achetable dans certaines épiceries fines ou sur le net, à moins que vous alliez jusqu'à Brest cet été !

CURRY DE POULET AU LAIT DE COCO, ROUGAIL DE TOMATES ET ARACHIDES

• Dans 1 cuillerée à café d'huile d'olive, faire fondre les oignons et 1 gousse d'ail pelés.  Ajouter un peu d'huile et faire revenir les morceaux de poulet jusqu'à ce qu'ils soient dorés. 
• Saler, saupoudre de curry et verser le lait de coco. Porter à ébullition, remuer et baisser le feu. 
• Poursuivre la cuisson 20 minutes environ. Ajuster l'assaisonnement et réserver.
• Parallèlement, peler les tomates et la 2nde gousse d'ail. Couper la tomate en dés, émincer l'ail et mettre dans un bol avec un peu d'huile d'olive et de sel, réserver au froid.
• Mixer grossièrement les cacahouètes. Réserver.
• Cuire le riz comme indiqué sur le paquet.
• Réchauffer doucement la viande et servir le riz, le rougail de tomates à part. Chacun agrémentera son poulet comme il le souhaite.

N'ayant pour ma part jamais été en Inde, je ne sais pas si ce curry est un vrai de vrai mais cela m'est égal, c'est celui de mon ami Bruno qui vivant là-bas était devenu indien dans l'âme !